La construction avançait lentement, cependant, car toutes les sources régionales de bois d’œuvre avaient été épuisées sur les projets précédents. De plus, les Winnipégois le savent : le climat à la Rivière-Rouge ne coopère pas toujours avec les projets prévus à l’extérieur. Le gel se dissipe en avril et revient en novembre, limitant de façon considérable la saison ouvrière. De plus, vu le travail en cours à York Factory, le transport des fournitures et la réparation de dommages causés par l’inondation de 1852, peu d’ouvriers étaient disponibles. Mais il y avait les retraités de Chelsea, ces soldats affectés au fort pour le protéger d’éventuelles menaces, grâce auxquels la construction put avancer.
Guinn, Rodger. The Red-Assiniboine Junction: A Land Use and Structural History (Le confluent Rouge-Assiniboine : histoire architecturale et de l’utilisation des terres), 1770-1980, Ottawa, Parcs Canada, 1980.
Loewen, Brad, et Greg Monks, A History of the Structures of Upper Fort Garry (Histoire architecturale d’Upper Fort Garry), Ottawa, Parcs Canada, Rapport sur microfiche no 330, 1986.
Rostecki, Randy. “Upper Fort Garry Gate: 130 Main Street,” (La porte d’Upper Fort Garry, 130 rue Main), Comité chargé des bâtiments historiques de la Ville de Winnipeg, 1991.